Née à Los Angeles, Jimetta Rose a grandi dans un univers où le gospel et le jazz se mêlaient aux luttes sociales. Sa voix, douce et puissante, s’est forgée dans les églises, les clubs, et les rues vibrantes de la cité des anges. Quand je la regarde à travers mon objectif, je ne vois pas seulement une chanteuse. Je vois une prêtresse de la vibration. Son chant ne remplit pas simplement l’espace. Il le transforme. Chaque note qu’elle libère porte une mémoire collective. Une guérison. Une prière. Ce qui me touche chez elle, c’est sa capacité à incarner la musique. Un acte de résistance douce. Une communion. Son chœur, The Voices of Creation, n’est pas un simple ensemble vocal. C’est une extension de son âme. Une réponse à ses propres blessures. Un espace qu’elle a créé pour que la joie et la spiritualité puissent s’épanouir ensemble. Photographier Jimetta, c’est capter un moment de vérité. Son regard, ses gestes, sa sueur — tout parle. Elle ne performe pas. Elle transmet. Et dans ce transfert, je me sens témoin d’un rituel. D’une offrande. Ce genre de présence me rappelle pourquoi je photographie. Pour figer l’éphémère. Et surtout, pour honorer ce qui dépasse les mots.
À travers mon objectif, je cherche l’instant où l’émotion se révèle. Rejoignez mon univers.